A LOUISE BROOKS / G. ZEter, mai 2005

A Louise Brooks “Mabelle”           

 

Me rĂ©fĂ©rant au livre Lulu in Hollywood, Lotte H. Eisner alors critique de cinĂ©ma dĂ©crit sa première rencontre avec Louise Brooks durant le tournage Ă  Berlin de Diary of a Lost girl (1927) sous la direction du rĂ©alisateur Allemand G. W. Pasb qui par la suite deviendra son mari : “Pasb me prĂ©sentait l’hĂ©roĂŻne du film, une jeune fille AmĂ©ricaine d’une beautĂ© fascinante, elle Ă©tait assise et lisait une traduction de Schopenhauer, “Essay”.  Bien sur je pensais que c’était un truc publicitaire inventĂ© par Pasb, car il Ă©tait connu que je possĂ©dais un Doctorat en LittĂ©rature. MalgrĂ© tout, je devenais de plus en plus intriguĂ©e par le pouvoir presque magique qui Ă©manait de cette Ă©trange jeune femme. J’observais le travail de Pasb, et tombais sous le charme de Brooks; une curieuse mixture de passivitĂ© Ă©nigmatique et de prĂ©sence.”

“Ces impressions revinrent bien plus tard en 1952 alors que je prĂ©parais mon documentaire “L’écran DĂ©moniaque”. Quelques temps après je rencontrais Ă  nouveau Louise Brooks Ă  la CinĂ©mathèque Française de Paris et ne pouvais rĂ©sister Ă  l’envie de lui demander si vraiment elle lisait le livre de Schopenhauer quelle avait en mains. Elle l’avait lu ainsi que Proust et bien d’autres.  Cela m’appris Ă  admirer sa capacitĂ© Ă©trange d’être une crĂ©ature de rĂŞve tout en Ă©tant d’une intelligence aigue.  Nous devines amies, et lors de la conclusion de mon Documentaire “L’écran DĂ©moniaque” je ne pouvais ne pas mentionner “Qu’aujourd’hui on sait que Louise Brooks n’est pas seulement une personne ravissante, mais surtout une grande actrice dotĂ©e d’une incroyable intelligence.”

D’avoir fait parle Lotte H. Eisner était la meilleur manière de faire comprendre qui était Louise Brooks ; un être pour son temps “paradoxal.”

De Street of Forgotten Men (1923) Ă  Overland Stage Raiders (1938) Louise Brooks a tournĂ©e dans vingt quatre films.  Mais sa vraie carrière se situe pendant l’époque dorĂ© du cinĂ©ma muet oĂą sa prĂ©sence magnĂ©tique a fait entrer dans le Golgotha de l’histoire du cinĂ©ma The Pandora Box, film Allemand de 1929 par G. W Pasb; dans ce film Louise Brooks interprète le premier rĂ´le de lesbienne du cinĂ©ma. Malheureusement son caractère indĂ©pendant, son dĂ©sir de partir tourner des films Ă  l’étranger, en autre un en France (Prix de beautĂ© par Augusto Genina 1930) et son non- respect des codes Hollywoodiens, lui créèrent l’animositĂ© du Mogul Jack Warner, qui orchestra dans les coulisses de la profession la rumeur selon laquelle “elle possĂ©dait une voix d’idiote” l’éliminant de facto pour des rĂ´les parlant. Il est a signaler qu’Hollywood s’est toujours arrangĂ© pour dĂ©truire ses “gĂ©nies”, le meilleur exemple Ă©tant Orson Wells.

Louise Brooks dit adieu aux paillettes sans aucun regret et devint peintre et Ă©crivain de talent sans chercher la gloire… Quelle avait connu dès l’âge de quinze ans comme danseuse des Ziegfeld Follies.  Elle fini sa vie protĂ©gĂ©e par la richissime famille Eastman Ă  New York et jusqu’à son dernier souffle ne se trahie jamais.

En conclusion, chère Louise Brooks, Mabelle, my friend, soul mate…Hello ! Lulu ! (PrononcĂ© Loulou) from. Hollywood, tĂŞte de chien au carrĂ©, un “cat.” tu Ă©tais dans le langage “jive” des noirs de Harlem, cela voulait dire : “à la cool.”

 

PS: lire LOULOU IN HOLLYWOOD

 

 

 

 



23/10/2006
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