Histoires de MUROBSESSION

 

 

 

Histoires de Murobsession

 

Les frontières entre pays sont les cicatrices de l’histoire.

(Georges Bidault)

 

 

 

PAR: ZETER GEORGES

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur le Mur grimpe le mûrier…

                                                

                                                                      

… Sur le Mur grimpe le mĂ»rier            

Le mĂ»rier donne ses fruits   

??? Sur le Mur grimpe le mûrier

Le mûrier donne ses fruits

 

Un enfant de sa main s’en saisit    →→

La balle calibre 45                               

Lui Ă©clate le lobe droit                         

Le sang rĂ©sinĂ© s’écoule                       

Coté Palestinien.

Un enfant de sa main s’en saisit

La balle calibre 45

Tiré par un soldat

Victime

Coté Israélien.

Sur le Mur grimpe l’étranger         →→

L’étranger qui s’enfuit

C’est un enfant qui courre

Mais saisi en pleine course       

Il s’éteint

Du coté Mexicain

Sur le Mur grimpe l’étranger

L’étranger qui s’enfuit

Un enfant face Ă  lui

Ce Ranger bien trop jeune

Va lui voler la vie

Coté Américain

Sur le Mur grimpe le rĂ©fugier        →→→

Le réfugier qui paye l’usufruit

D’un rĂ©gime sans merci           

C’est un gosse de Berlin

Le Vopo d’une rafale

L’étend froid

CotĂ© ouest de Berlin    

Sur le Mur grimpe le réfugier

Le réfugier qui paye l’usufruit

D’un régime sans merci

C’est un gosse de Berlin

Un Vopo de vingt ans

A tué

CotĂ© est de Berlin        

                                  

… Sur le Mur grimpe le mûrier

Le mûrier donne ses fruits

A quiconque le veut bien…

ZETER/G.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

… Où la Truéllite aiguë

 

 

I - Murs, murailles, lignes pour les Muré-litaires.

 

A - Mur d'Hadrien (Angleterre)

Date : Construction Ă  partir de 122

Topographie : S'Ă©tend sur environ 130 km, il commence Ă  l'est de la rivière Tyne jusqu'Ă  Solway Firth Ă  l'ouest. Il longe au sud la frontière actuelle entre l'Angleterre et l'Écosse.

UtilitĂ© : pour protĂ©ger le Sud de l'Ă®le des attaques des tribus de l'actuelle Écosse venant du nord. En plus de son utilisation comme fortification militaire, on pense que les portes du mur auraient Ă©galement servi de postes de contrĂ´le pour la perception de taxes sur les produits importĂ©s.

Au final : En 1987, l'UNESCO l'a inscrit au patrimoine historique mondial.

Aujourd’hui, tout un business de randonnées est organisé en suivant ce mur…

 

B - Grande muraille de Chine

Date : 221 Ă  206 av. J.-C.

Topographie : Environ 6.500 km, de la frontière avec la CorĂ©e jusqu'au dĂ©sert de Gobi. Elle est constituĂ©e de diffĂ©rents tronçons, construits au cours des siècles, et peu Ă  peu rĂ©unis. UtilitĂ© : Initialement construite pour se protĂ©ger des envahisseurs, elle a surtout servi de voie de communication, et au dĂ©veloppement du commerce (route de la soie).

Au final : On prĂŞte Ă  la Muraille la rĂ©putation d'ĂŞtre le plus grand cimetière du monde. Les nombreux ouvriers morts pendant les travaux (10 millions selon le Quid) ont Ă©tĂ© enterrĂ©s dans ses environs immĂ©diats.

Randonnées, balades guidées etc.[1]

 

C - Ligne Maginot (France)

Date : Les travaux commencent en 1928, non pas face Ă  l'Allemagne mais face Ă  l'Italie, car le fascisme Ă  l'Ă©poque semble plus menaçant que la RĂ©publique de Weimar. La construction s’active jusqu'en 1933, date Ă  laquelle le gros Ĺ“uvre des principaux ouvrages est terminĂ©.

Topographie : Les fortifications dĂ©butent sur les bords de la MĂ©diterranĂ©e, au-dessus de Menton, et s'Ă©grènent jusqu'Ă  la frontière belge et au-delĂ , y compris le long du Rhin. Les gros ouvrages de la ligne Maginot couvrent en dĂ©finitive 140 km sur la frontière du nord-est de la Belgique, vers Sedan…

UtilitĂ© : Les premiers projets de la ligne Maginot vont voir le jour peu après la fin de la Première Guerre mondiale, avec la crĂ©ation de la Commission de DĂ©fense des Frontières (CDF) en 1922.  C'est elle, sous l'Ă©gide du marĂ©chal PĂ©tain, qui va Ă©tablir les premiers plans.

La ligne, doit permettre à la France en cas de conflit avec l'Allemagne d'achever de mobiliser tous ses réservistes sans craindre une invasion soudaine de son territoire à travers la frontière allemande ou italienne. Dans le massif des Ardennes jugé infranchissable par le haut commandement français, les autorités se contentent de fortifications légères.

La ligne n'évitera pas l'effondrement de la France au début de la Seconde Guerre mondiale en 1940, dans la mesure où les divisions allemandes contournèrent en attaquant dans la région des Ardennes… A Sedan...

Au final : L’histoire de la ligne Maginot ne s'arrĂŞte pas lĂ , puisque les Allemands se serviront des installations souterraines pour abriter des usines de guerre, et l’expĂ©rimentation de nouvelles armes (des milliers de Juifs mourront comme instruments/ouvriers dans ces ateliers). L’un des « grands Â» chercheurs sera Von Braun, âme des V-1 et V-2, par la suite le « grand organisateur des missions Apollo amĂ©ricaine). De la terre Ă  la lune… Combien le peuple Juif a-t-il payĂ© ?

Cette mĂŞme ligne Maginot aussi en 1944-1945, infligera plusieurs revers aux AmĂ©ricains libĂ©rant la France. Après la guerre, l’armĂ©e française rĂ©investit la ligne, la restaure et la modernise dans le cadre de l’OTAN face Ă  la « menace soviĂ©tique. Â»[2]

A partir de 1961, l’armĂ©e abandonne peu Ă  peu les ouvrages qui sont gĂ©nĂ©ralement vandalisĂ©s et pillĂ©s Â». « Heureusement, aujourd’hui, plusieurs associations ont pris en charge certains ouvrages, les ont restaurĂ©s et ainsi ouvert au public un pan de l’histoire française aujourd’hui encore largement mĂ©connu Â».[3]

 

C’ - Ligne Siegfried (Allemagne)

De l'autre cĂ´tĂ© de la frontière, le gouvernement allemand « rĂ©plique Â» dès 1937 avec une sĂ©rie de fortifications : la ligne Siegfried. Beaucoup plus lĂ©gère que la ligne Maginot, elle a surtout vocation Ă  tromper les Français sur la capacitĂ© offensive de la Wehrmacht.[4]

 

II - Les MurĂ©idĂ©ologues : de ceux qui ne tombent que rarement…

 

A - Mur de Berlin (Berlin)

Date : Fut « Ă©rigĂ© Â» en plein Berlin Ă  partir du 13 aoĂ»t 1961.

Topographie : Le mur, long de 43,1 km (longueur intra berlinoise) venait en complĂ©ment de la frontière RFA-RDA.

La construction du Mur autour des trois secteurs de l'Ouest consiste tout d'abord en un rideau de fils de fer barbelés. Dans les semaines suivantes, il est complété par un mur de béton, puis muni de divers dispositifs de sécurité. Ce mur sépare physiquement la cité et entoure complètement la partie ouest de Berlin qui devient une île au milieu des pays de l'Est

La construction du Mur se fait en pleine nuit sur ordre de la Direction du Parti communiste par des maçons, sous la protection et la surveillance de policiers et de soldats.

Dans la nuit du 12 au 13 aoĂ»t 1961, 14 500 membres des forces armĂ©es bloquent les rues et les voies ferrĂ©es menant Ă  Berlin-Ouest. Des troupes soviĂ©tiques se tiennent prĂŞtes au combat et se massent aux postes frontières des AlliĂ©s. Tous les moyens de transport entre les deux Berlin sont interrompus.

UtilitĂ© : empĂŞcher la fuite des citoyens de RDA, empĂŞcher l’infiltration d’espions du cĂ´tĂ© RFA.

RĂ©actions internationales en 1961 

- « Une solution peu Ă©lĂ©gante, mais mille fois prĂ©fĂ©rable Ă  la guerre Â». John Kennedy, prĂ©sident amĂ©ricain

- « Les Allemands de l'Est mettent un terme au flot d'Ă©migration, et se retranchent derrière un mur de fer encore plus Ă©pais. Rien d'illĂ©gal Ă  cela Â». Harold Macmillan, Premier ministre britannique.

Au final : Le mur de Berlin tombe dans la nuit du jeudi 9 au vendredi 10 novembre 1989, après plus de 28 annĂ©es d'existence.  Les Berlinois entament la destruction du Mur par tous les moyens (pioche, marteau, etc.). Le nombre exact des victimes du Mur fait l'objet de controverses : il est en effet difficile Ă  Ă©valuer car les nouvelles victimes Ă©taient passĂ©es sous silence en RDA. D'après des recherches de la collectivitĂ© berlinoise de travailleurs « Collectif du 13 aoĂ»t Â», 1135 personnes y ont laissĂ© la vie.

Il ne reste plus grand-chose du mur aujourd'hui. Les chasseurs de souvenirs se sont arraché les fragments, donnant naissance à un véritable marché noir. Même la CIA s'est approprié un morceau du mur artistiquement décoré pour son nouveau bâtiment à Langley.[5]

 

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En 2000, selon les estimations de l’Office des Migrations Internationales (OMI), on compterait 150 millions de migrants, soit 2.5 % des habitants de la planète (1/40), dont 40 % en provenance de l’Afrique subsaharienne ; parmi eux, 25 millions d’enfants (source : HCR).

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III - … Pendant que d’autres s’élèvent… AppelĂ©s de nos jours : barrières de sĂ©paration, d’isolement, lignes de sĂ©paration, de contrĂ´le, fortifications des frontières, Ă©crans de sĂ©curitĂ©, murs de dĂ©fense, murs de protection…

Sur quatre continents, les murs montent, s’élèvent, s’envolent, les barbelĂ©s se dĂ©roulent, les miradors peuplĂ©s de soldats en arme fleurissent, il ne manque plus qu’une « barrière Â» anti-Kangourou pour que les cinq continents soient enfin achalandĂ©s… Petite revue de dĂ©tails.

 

1 - Continent Européen

 

A - Enclave de Ceuta et Melilla (Espagne)

Date : Ă  partir de 2002 et la crĂ©ation du « système intĂ©grĂ© de vigilance extĂ©rieur Â», soutenu par l’Espagne et la communautĂ© EuropĂ©enne.

Topographie : Dans la ville de Ceuta, le mur de barbelĂ©s est long de 8,5 km, et longe la frontière marocaine

Autour de la ville de Melilla, « la barrière de sĂ©curitĂ© Â» est longue d’environ 10 Km.

En ce qui concerne Ceuta, le mur comporte des dispositifs sĂ©curitaires avec des patrouilles de la garde civile et de l’armĂ©e espagnoles. La double haie grillagĂ©e haute de 2,5 mètres qui constitue ce « pĂ©rimètre de sĂ©curitĂ© Â» s’accompagne de l’installation de palpeurs dans le sol et d’un dispositif vidĂ©o sophistiquĂ© permettant de dĂ©tecter le moindre mouvement.

Pour ce qui est de Melilla, le mur de barbelés se compose de deux hautes barrières métalliques, surmontées de feuillards et équipées de capteurs, de détecteurs de mouvement, de projecteurs et de caméras infrarouges. Des militaires effectuent des patrouilles 24 heures sur 24.

UtilitĂ© : refouler le flux migratoire Africain. Selon les chiffres officiels, 289 personnes auraient perdu la vie durant le franchissement de l’enclave en 2004.  Ne sont pas pris en compte les nombreuses victimes, retournĂ©es manu militari vers le Sahara. 6300 autres personnes sont mortes sur les cĂ´tes Espagnoles et Marocaines durant ces 10 dernières annĂ©es.[6]

La finalitĂ© : Une tentative de « protĂ©ger l’intĂ©rieur Â» de l’espace Schengen contre les hordes de « candidats Ă  l’émigration Â». 

RĂ©actions internationales

- DOMINIQUE DE VILLEPIN - LE QUOTIDIEN MAROCAIN MAROC-SOIR (16/11/05). « Il s'agit de donner les moyens Ă  nos voisins du sud de mieux contrĂ´ler, avec nous, leurs frontières, dans le cadre d'une approche globale incluant la rĂ©admission mais aussi, en amont, le co-dĂ©veloppement et les mesures permettant de stabiliser chez elles les populations des pays d'origines Â».[7]

- José Luis Zapatero, le Premier ministre espagnol à l'occasion du sommet informel de Lahti (Finlande) compte convaincre les 25 de réfléchir, d'ici au prochain sommet européen de décembre 2006, à des « mesures concrètes » concernant le contrôle des frontières sud de l'Union européenne. Son objectif : obtenir de l'UE un renforcement du contrôle de ses frontières maritimes sud et une politique de « coopération globale » de gestion des flux migratoires avec les pays africains.[8]

Au final : il n’y en a pas, l’histoire reste Ă  Ă©crire.

 

B – Barrière portuaire (Hollande)

La barrière portuaire de Hoek van Holland qui veut dire protection contre les tempĂŞtes, n’est pas seulement censĂ©e empĂŞcher les immigrĂ©s illĂ©gaux de quitter la rĂ©gion portuaire, mais son but est le mĂŞme que celui de toute barrière : prĂ©server son pays des gens indĂ©sirables.

 

C- Peace ligne (Irlande)

Le mur de la « paix Â» sĂ©pare deux quartiers de Belfast : Falls et Shankill, il est constituĂ© d’une succession discontinue de remparts de tĂ´les, de bĂ©ton et de barbelĂ©s s’étendant sur des kilomètres. Pourtant, Catholiques et Protestants cohabitent en paix aujourd’hui, alors pourquoi le mur est-il encore lĂ  ?

 

D – Ligne verte (Chypre)

Le 24 dĂ©cembre 1978, Chypre connaĂ®t une montĂ©e de violences entre Chypriotes turcs et Chypriotes grecs. Le 30 dĂ©cembre, il est dĂ©cidĂ© de dĂ©limiter une zone neutre tout le long de la ligne de cessez le feu appelĂ©e « ligne verte Â», sĂ©parant les zones occupĂ©es par les deux communautĂ©s Ă  Nicosie. Nicosie est donc sĂ©parĂ©e par un mur et des fils de fer barbelĂ©s. Il traverse la vieille ville suivant le tracĂ© des rues Paphos et Hermès, large d’une vingtaine de mètres.

Aujourd’hui, le mur reste ouvert durant la journée.

 

D’ – Ligne(s) de contrĂ´le (Turquie) 

La province de Hatay appartenait autrefois à la Syrie. La communauté internationale a reconnue cette province à ce pays, mais reste contestée par Damas, d’ailleurs, les cartes syriennes désignent toujours cette région comme une partie intégrante de la Syrie. Par conséquent, l’armée Turque patrouille dans la zone frontalière, et a construit une barrière dans ce secteur contesté. En outre, depuis la fin des années 1980, en raison de la pénétration d’insurgés Kurdes, la Turquie a clôturée et minée environ 700 Km dans d’autres secteurs de sa frontière qui ne sont pas contestés par la Syrie.[9]

E – Lignes de Secteur (Croatie - Bosnie Herzégovine)

En 1993-94 la guerre entre la Croatie et la Bosnie fait 2000 victimes Ă  Mostar et aboutit au printemps 1994 au partage de la ville en deux secteurs : a l’ouest, 40.000 Croates, Ă  l’est, 30.000 Bosniaques musulmans.

F- Dispositifs sĂ©curitaires (Lituanie - BiĂ©lorussie) 

Les zones séparant ces deux pays sont étroitement surveillées par un dispositif comprenant des miradors de 35 mètres de haut, des installations infrarouges, des clôtures de sécurité de 2 mètres de haut situées le long des deux côtés des points de contrôle, ainsi que de nombreuses patrouilles de gardes-frontières.

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G - Clôture métallique (Pologne - Ukraine)

Le long de la frontière entre les deux pays une clôture métallique est en cours de construction financée par l'Union européenne et les gouvernements polonais et allemands. En outre, il existe, depuis 1981, une clôture métallique de 2,50m de haut séparant les Parcs Nationaux Bialowiesa (en Pologne) et Pushcha (en Biélorussie), surveillée par des patrouilles de gardes-frontières.

2 - Continent Africain

A - Barrière de séparation, barrière d’isolement (Israël)

Date : Ă  partir de 2002, toujours en construction.

Topographie : long de 730 km, la barrière englobe la majeure partie des colonies israĂ©liennes et la quasi-totalitĂ© des puits. Elle s'Ă©carte Ă  certains endroits de plus de près de 23 kilomètres de la « ligne verte Â», le tracĂ© a Ă©tĂ© redessinĂ© Ă  plusieurs reprises notamment sous les pressions internationales ; consiste dans sa longueur en une succession de murs, de tranchĂ©es et de portiques Ă©lectroniques.

Le mur de séparation de Tulkarem

La ville de Tulkarem est isolĂ©e de son environnement par deux murs. D'un cĂ´tĂ© la prĂ©sence d'un mur de sĂ©paration (8 mètres en hauteur), et de l'autre une barrière dite « barrière d'isolement Â», qui constitue une extension du mur, crĂ©ant un isolement quasi total de la ville.

Mur de séparation de Qalqilya

En 2003, IsraĂ«l a commencĂ© la construction du « mur de sĂ©paration Â». La construction du mur est aujourd'hui terminĂ©e et entoure presque totalement Qalqilya. Le tracĂ© du mur ne suit pas la frontière de 1967, il rentre profondĂ©ment dans le territoire palestinien,

Le mur de séparation de Jérusalem

Au niveau de l'agglomĂ©ration de JĂ©rusalem, la barrière est constituĂ©e d'un mur haut de 8 mètres. Ce mur serpente entre les quartiers arabes de JĂ©rusalem, et au niveau de la limite entre les agglomĂ©rations de JĂ©rusalem et de BethlĂ©em. Sur ces portions, le mur est situĂ© jusqu'Ă  5 km au delĂ  de la « ligne verte Â» Ă  l'intĂ©rieur de la Cisjordanie. Il traverse notamment les quartiers d'Abu Dis, d'Azarieh au sud, jusqu'Ă  la route qui permet l'accès Ă  BethlĂ©em. Au nord, le mur longe en partie les limites de la municipalitĂ© de JĂ©rusalem, sur sa partie annexĂ©e par IsraĂ«l sur le territoire de la Cisjordanie.

Au sud de Jérusalem et Bethléem

Au sud de JĂ©rusalem et BethlĂ©em, la barrière, d'abord au niveau du bloc de colonies de Goush Etzion, pĂ©nètre jusqu'Ă  près de 10 km en Cisjordanie. Elle s'Ă©tend ensuite approximativement le long de la « ligne verte Â», mais ne se prolonge pas jusqu'Ă  la mer Morte, s'arrĂŞtant Ă  environ 20 km de celle-ci.[10]

UtilitĂ© : cette barrière construite par IsraĂ«l en Cisjordanie sous le nom de « clĂ´ture de sĂ©curitĂ© Â» (security fence) a pour but d'empĂŞcher physiquement toute intrusion de « terroristes Â» palestiniens dans le territoire national.[11]

RĂ©actions internationales :

- 09/07/04. Par Alain Rajchman : L’avis de la Cour Internationale de Justice de La Haye s’apparente au « pogrom symbolique » dĂ©noncĂ© par P.A. Taguieff.

- 11/07/04 par FrĂ©dĂ©ric Lelouch. Le tribunal de La Haye vient de condamner IsraĂ«l pour son rĂ´le dĂ©terminant dans l’effet de serre, appelĂ© le « mur de serre Â».

- 24/05/06. George W. Bush devant le Congrès et son invitĂ© Ehud Olmert a qualifiĂ© le plan d'Olmert pour fixer des frontières permanentes entre IsraĂ«l et les Palestiniens : « une Ă©tape importante vers la paix que nous soutenons Â». Son discours a soulevĂ© 16 ovations, y compris des applaudissements prolongĂ©s quand il a dit : « Nous ne cĂ©derons pas Ă  la terreur Â».

- Le romancier israĂ©lien, David Grossman, Ă©crivait dans Maariv que l'armĂ©e israĂ©lienne « pilonnait les Palestiniens avec le mouvement fixe d'un piston lourd… les enfonçant plus profondĂ©ment dans leur humiliation, leur fureur et leur dĂ©sir de vengeance Â».

Au final : il n’y en a pas, l’histoire reste Ă  Ă©crire.

 

B - Clôture électrifiée (Botswana - Zimbabwe)

Le gouvernement du Botswana a décidé d'ériger une clôture électrifiée de plus de 3 mètres de haut pour séparer les deux pays. Officiellement, la clôture a pour but de tenir éloigné le bétail de chez son voisin, suspect d'être atteint de la fièvre aphteuse, mais le gouvernement espère qu'il empêchera le passage des milliers d'immigrés clandestins qui fuient les troubles politiques et économiques du Zimbabwe.[12]

 

C- Ecran de sĂ©curitĂ© (Arabie saoudite) 

En février 2004, Riad avait accepté d'arrêter la construction d'une barrière controversée à sa frontière avec le Yémen, en échange d'un accord sur un contrôle commun accru des frontières, notamment par la mise en place de patrouilles conjointes le long de la frontière.

Cette frontière, longue de 1.800 km, est une source de préoccupation pour les deux capitales en raison du trafic d'armes et des infiltrations d'extrémistes présumés dénoncés régulièrement par l'Arabie.[13]

 

D - Mur de défense (Maroc)

Frontière entre l’AlgĂ©rie et le Maroc, Sahara occidental : Ă©rigĂ© entre 1980 et 1987 pour diviser le Sahara occidental, long de 2 720 kilomètres. Construit en six Ă©tapes, qui a coĂ»tĂ© des millions de dollars et son entretien en coĂ»te autant. ProtĂ©gĂ© par des milliers de soldats armĂ©s, des batteries d'artillerie lourde, plus 20 000 km de barbelĂ©s, des blindĂ©s et des mines anti personnelles interdites par les Conventions internationales, le « mur de dĂ©fense Â» Marocain, dĂ©sormais connu sous le nom du « mur de la honte Â».

 

3 - Continent Asiatique

A - Barrières et Lignes de Contrôle (Inde)

La barrière (plus de 116,20 mi de long) que ne cesse d'édifier l'Inde entre elle et son voisin le Pakistan, a pour but principal de lutter contre l'immigration illégale.[14]

Pour interrompre des infiltrations en provenance du Pakistan, l'Inde a presque terminĂ© une barrière haute de douze pieds dans la rĂ©gion contestĂ©e du Cachemire. La barrière, qui enjambe 600 KM de territoire connus sous le nom de « Ligne de ContrĂ´le Â» (elle divise les deux Cachemire) est très comparable Ă  d'autres parties de la frontière entre l'Inde et le Pakistan.



23/10/2006
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